New Noise #62 arrive en kiosque le 20 mai.
Une seule couverture cette fois, et malheureusement 16 pages en moins… C’était ce choix ou encore augmenter le prix du magazine. En cause, la crise des matières premières, et notamment la pénurie de papier, dont le prix a augmenté de presque 90% en six mois. Ce n°62 de 116 pages nous coûte donc plus cher à imprimer que le 61 (toujours en kiosque), qui lui en compte 132. Et puisqu’il faut commander le-dit papier de plus en plus tôt pour espérer le recevoir en temps et en heure, impossible de savoir si les revenus pub du magazine qu’il va servir à imprimer permettront d’encaisser le surcoût ou non… On a donc préféré ne pas prendre de risques et baisser un peu la pagination, en espérant ne pas devoir en faire de même pour le n°63.
Résultat, un sommaire un peu moins dense que d’habitude, un peu moins fourni en « gros noms » également. On espère que vous nous suivrez néanmoins cette fois-ci encore : on le répète c’est grâce à votre soutien que new Noise est encore là après ces deux années de pandémie et de crises en tous genres.
Reste que nous sommes très heureux d’avoir pour la seconde fois les Américains de Cave In en couverture. Notre choix parmi une actualité musicale aussi enthousiasmante que chargée : mettre en lumière ces quatre visages bostoniens (comme sur la photo), et surtout l’excellent nouvel album qu’on leur doit : Heavy Pendulum (prévu chez Relapse Records le 20 mai). Un disque parmi ce que le quatuor a fait de mieux, certains y verront même son acmé !
Et tant que nous y sommes, sachez que le magazine Rock Hard consacre ce mois-ci 8 pages (8 !) à new Noise dans son n°231 (Kiss en couverture), avec une interview d’Olivier Drago. Vous pouvez vous le procurer en kiosque ou ICI. Encore merci à eux !
Le sommaire :
Couv : Cave In
Listener’s Digest : Mark Lanegan
Biblio de Combat : Benjamin Dierstein
Interviews : Cave In, Ho99o9, Cypress Hill, Blood Incantation, Greg Puciato, Poliça, Loop, Bambara, Bruit≤, Temple Of Void, Trupa Trupa, Dewaere, Prayers, Point Mort, Membrane, Fàtima, Wyatt. E, Wo Fat, Static Abyss, Jack And The Bearded Fishermen, Adult., OddZoo, Zanias, She Spread Sorrow
Et toujours plus de 140 disques chroniqués, nos rubriques Listener’s Digest, Glorieux Perdants, Note Discordante, Fight For Your Art et quelques chroniques de livres et comics.
Exemplaires abonnés envoyés le 18 mai.
Commandes ICI.
En kiosque à partir du vendredi 20 mai. Pour trouver le point de vente le plus près de chez vous, cliquez ICI. (La distribution se fait sur plusieurs jours, si aucun résultat n’apparait dans votre région, c’est que le magazine n’y a pas encore été livré, réessayez dans les prochains jours)
Également disponible à Paris chez Gibert Joseph, MusicFearSatan, Supersonic Records, Souffle Continu et Librairie Parallèles.
Et chez les disquaires suivant en province :
A Bordeaux chez Total Heaven Record Shop
A Lyon chez Bigoût Records
A Clermont-Ferrand chez Spliff
A Metz chez La Face Cachée
A Limoges chez Undersounds
A Toulouse chez Vicious Circle et Croc Vinyl
A Lille chez Besides Records
A Poitiers chez Transat
A Nancy chez Ici d’ailleurs
A Angers chez Exit Music For A Drink
A Toulon chez Tentacles Industries et Bad Taste
A Nantes chez Mélomane et Frozen Records
A Nîmes chez Trou Noir Disques
A Caen chez Sonic Records
A Vesoul chez The Coffee Song
A Macôn à La Disquerie
A Genève chez Sounds Records
perso, je vous suivrai jusqu ‘au bout…
Hâte de recevoir ce n°
Tant pis pour la quantité tant que la qualité est au rendez vous
Très bonne interview d’Olivier Drago dans Rock Hard
La quantité n’est pas synonyme de qualité, sauf pour votre mag ! Mais ce n’est pas grave ! Je vous ai découvert en début d’année et fidèle depuis. Cela faisait un sacré moment que je cherchais une alternative à Metallian, qui soit plus varié mais tout aussi extrême. C’est chose faite. Depuis j’ai mes 2 références et cela n’est pas prêt de changer. Je pense même m’abonner. Félicitations à vous et j’espère que l’aventure n’est pas près de se terminer !
Je suis le seul à regretter que le magazine n’ai plus depuis un bon moment une page cinéma et/ou cuisine ?
Salut,
J’étais bien fan de ces chroniques aussi. Mais je me console avec les interviews « Bibliothèque de combat » qui sont celles que je lis immédiatement en premier après chaque achat.
Toujours des bonnes découverte Krawiec, Milian, Siébert…. par contre à quand des autrices ?
le seul risque aurait été de ne pas mettre Cave In en cover 🙂
Merci pour votre mag et on est tous derrière vous!
Hello
peut être qu’un petit sondage auprès des lecteurs serait intéressant sur le sujet :
cout du papier = augmentation du prix
Versus
cout du papier = moins de pages
perso je vote pour une augmentation du prix.
car le retour à la normale sur le prix de la tonne du papier ce n’est pas pour demain.
alors si il faut mettre 2 euros de plus … pas de soucis.
en tout cas merci pour la qualité du mag et longue vie !
et j’en profite pour vous suggérer enfin un article sur les Mansfield Tya … (oui c’est presque finit)
je ne comprends toujours pas votre désintérêt pour ce FORMIDABLE duo ?
Hello,
je n’arrive pas à accéder à la suite de l’interview de Greg Puciato ; il ne reconnaît pas le mot de passe
je tombe sur une page protégée de novembre 2020 ?
merci pour votre aide
Protégé : Interview Greg Puciato suite
novembre 24, 2020 – Non classé – no comments
(c) DR
Suite de l’interview parue dans new Noise #62 (mai-juin 2022)
« WE » est le seul titre de Mirrorcell qui se rapproche de la pop/synthwave qu’on entend sur Child Soldier: Creator Of God.
Greg Puciato : Il me semble que c’est l’un des derniers morceaux que j’ai composé avant que je change un peu de voie et commence à lâcher la guitare. Je me demandais s’il serait adapté au contenu global du disque. Tout est parti de la boîte à rythmes, je m’amusais avec. Comme je le dis toujours, c’est tout l’intérêt de se procurer un nouvel instrument. Qu’il s’agisse d’une nouvelle guitare, d’une nouvelle boîte à rythmes, d’un nouveau sample, on aime ce qui en sort et on se retrouve avec des choses qu’on aurait jamais composées autrement. Je m’amusais donc avec cette boîte à rythmes et je me suis retrouvé avec cette boucle, j’ai attrapé ma guitare, j’ai joué quelques accords par-dessus puis la voix et la mélodie me sont rapidement venues. Je considère chacun de mes albums comme une capsule temporelle, je n’ai pas pu me résoudre à laisser ce morceau de côté, à le retravailler plus tard, à l’utiliser pour The Black Queen ou que sais-je. Autrement, je ne serai peut-être jamais revenu dessus et ça aurait été dommage !
Sur ce morceau, certaines notes de synthétiseurs me rappellent le « Cities In Dust » de Siouxsie & The Banshees…
Je n’y aurai pas du tout pensé. C’est génial ! J’adore découvrir ce que les autres entendent dans mes compositions. Ça dit aussi quelque chose de toi, sur tes références. J’espère faire le même constat que toi en tous cas. Je connais ce morceau, mais il faut que je me le remette en tête. Quand on aura raccroché, je vais me la repasser.
Pour terminer cette interview, quelques mots sur ton label Federal Prisoner, et la sortie il y a deux semaines du nouvel album du one-man-band industriel Trace Amount. Il me semble que c’est l’une de premières signatures du label, peux-tu m’en parler ?
Jesse (NdR : Draxler, graphiste et co-fondateur du label) est tombé dessus, il connaissait déjà Brandon Gallagher, qui était batteur dans des groupes de punk hardcore à New York. Il m’a parlé de Trace Amount, en le présentant comme un projet très agressif et noisy, à la Vatican Shadow ou Prurient. Jesse m’a envoyé l’album en lien privé Soundcloud et j’ai trouvé ça dingue. Il m’a dit qu’ils avaient discutés ensemble sur Instagram au sujet d’éventuels artworks. Je lui ai proposé qu’on sorte carrément l’album ! Et l’affaire était dans le sac. Je dois avoir deux meilleurs amis au monde, et Jesse en fait partie. Quand il se prend de passion pour un projet, il y a de grandes chances pour que j’aime aussi. C’est là tout le but du label, une excuse pour nous permettre de continuer de faire des choses ensemble, on adore travailler tous les deux. Ça a été le cas sur The Black Queen, puis quand le groupe s’est mis en pause et que j’ai commencé à réfléchir à mon projet solo, il m’a dit « Mec, créons un label, sortons des trucs qu’on aime« . Federal Prisoner, c’est vraiment aussi simple que ça !
Merci