Erratum Noise 3 : BY THE END OF TONIGHT/TERA MELOS – Complex Full of Phantoms

(Temporary Residence/Differ-ant)

Math rock deluxe

Tera MelosComposé par d’anciens membres de divers combos hardcore de la région de Sacramento et un batteur de formation jazz, Tera Melos s’avère déjà atypique de par sa formation. Et sa musique l’est encore davantage. Un rock survitaminé en grande partie instrumental, seuls quelques titres relégués en fin d’album sont chantés. Un groupe math de plus ? Oui et non, car ils sont peu nombreux à combiner technicité hors norme et puissance rock sauvage. Les premiers titres sont à ce sujet époustouflants : rock, très rock, avec des riffs que ne renierait pas Karma To Burn, mais derrière ça joue plutôt façon Don Caballero ou Cap n’Jazz. Gros son de guitare, gros riffs et les entrelacs mélodiques typiques du style. A cause du jeu de batterie, c’est encore davantage à leurs concitoyens de Hella que l’on songe : même frénésie rythmique aux limites de l’incontrôlable et c’est de plus en plus flagrant au fur et à mesure que l’on avance dans l’album.

On peut d’ailleurs le diviser en deux parties distinctes, la première composée de ces titres instrumentaux directs, à l’énergie irradiante, ensorcelante (on imagine d’ici les ravages en live) et la seconde avec des compositions plus variées, enrichies de chant donc, mais aussi de claviers et de programmations électroniques aux limites de la jungle, comme chez 65daysofstatic. Notons aussi quelques très rares et brèves accalmies, passages plus ambiancés, lorsque le batteur daigne s’agiter un peu moins. Accrocheur, énergique, éclectique, et le tout en même pas 32 minutes. Monotreme a décidemment le nez fin, car le « meilleur disque de mathrock de l’année » c’est peut être Growing de Sleeping People, mais c’est aussi … By The End Of Tonight de Tera Melos.

Voici donc ce que vous pouvez lire dans Noise n°3. Pas étonnant que le disque puisse être si facilement « divisible en deux parties distinctes », puis qu’il s’agit d’une split réunissant Tera Melos et … By The End of Tonight, et non pas d’un album de Tera Melos intitulé … By The End Of Tonight.

De plus ce split ne sort pas chez Monotreme (pas plus que l’album de Sleeping People) mais chez Temporary Residence… La totale… Surmenage, désolé…

Et donc voici une chronique plus proche de la réalité :

Rock survitaminé en grande partie instrumental. Deux groupes math de plus ? Oui et non, car ils sont peu nombreux à combiner technicité hors norme et puissance rock sauvage. Les titres de By the End Of Tonight (d’Alvin, Texas) sont à ce sujet époustouflants : rock, très rock, avec des riffs que ne renierait pas Karma To Burn, mais derrière ça joue plutôt façon Don Caballero ou Cap n’Jazz. Gros son de guitare, gros riffs et les entrelacs mélodiques typiques du style. En entendant le jeu de batterie, c’est encore davantage à Hella que l’on songe : même frénésie rythmique aux limites de l’incontrôlable pour des instrumentaux directs, à l’énergie irradiante, ensorcelante (on imagine d’ici les ravages en live).Brillant. Composé par d’anciens membres de divers combos hardcore de la région de Sacramento et un batteur de formation jazz, Tera Melos s’avère déjà atypique de par sa formation, et sa musique l’est encore davantage : des compositions variées, plus orientés mélodies arithmétiques que celles de BTEOT, chantées pour certaines donc, enrichies de claviers et de programmations électroniques aux limites de la jungle, comme chez 65daysofstatic. Notons aussi quelques très rares et brèves accalmies, passages plus ambiancés, lorsque le batteur daigne s’agiter un peu moins.

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