Résidence(s)3 Part.3 le 10 novembre au Batofar

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En avril dernier, Eclairages et le Batofar vous invitaient à découvrir « Part.2 », un concert spatialisé de Vadim Vernay. Après « Part.1 », première résidence centrée sur les musiques électroniques, l’artiste s’était confronté aux expérimentateurs sonores de Motus pour créer, au coeur du navire, un spectacle immersif. Cet automne, ne manquez pas l’aboutissement de cet ambitieux projet ! Evénement interactif exclusif, aventure sensorielle inédite et ludique, « Résidence(s)3 Part.3 » est le fruit d’une rencontre entre trois univers artistiques : musiques actuelles, musiques acousmatiques et arts numériques. Dans les multiples espaces du navire, « Twenty-four hours » ? voyage sonore et visuel spécialement écrit par Vadim Vernay dans le cadre de ce projet – sera spatialisé par Motus et réinventé par la Compagnie Mobilis Immobilis. Entre multidiffusion audio, murs vidéo, capteurs numériques et dispositifs interactifs, c’est une expérience unique qui vous est ici proposée. En stimulant simultanément votre vue, votre ouïe ou votre toucher, en développant un environnement multimédia encore jamais vu au Batofar, les artistes vous invitent à plonger au coeur de l’oeuvre. Et à en devenir acteur car vos déambulations dans cette installation géante transformeront les images et les sons en temps réel. Les occasions de s’évader sont trop rares ; celles de prendre la main également. Ne les laissez donc pas passer !
Autour de la création, Motus vous proposera également de découvrir les pièces acousmatiques* de sculpteurs de sons tels que Francis Dhomont, Bernard Parmegiani ou Tomonari Higaki.

A partir de 19 h, entrée libre

* : L’acousmatique est un art sonore. Les œuvres qui en sont issues sont des œuvres de support : elles ne se manifestent que par la lecture du support sur lequel elles sont enregistrées, fixées dans une forme définitive. À la fin des années 1940 sur des disques souples et aujourd’hui sur la mémoire des ordinateurs. Ce support est au musicien acousmatique ce que la pierre est au sculpteur, la toile au peintre, l’épreuve au photographe, la pellicule au cinéaste. Comme le sculpteur son matériau, il taille dans la matière des sons, il construit, il détourne, souvent. Comme le peintre ses couleurs, il juxtapose, il mélange, il transforme, il compose. Comme le photographe, il saisit, il cadre, il éclaire, il surimprime. Comme le cinéaste enfin, il régit le temps, il crée le mouvement, il monte, il oppose, jouant de la répétition et de l’attente, de la continuité et de la rupture, de la fluidité et du heurt. Comment ? À partir d’un matériau initial : le son, au sens le plus large du terme.