Les groupes à ne pas manquer au Desertfest Belgium 2018 (selon l’ami Romain Lefèvre)

Dans moins d’un mois, c’est à nouveau – le festival célébrant cette année sa Ve édition – à Anvers que se retrouvera la crème de la scène Doom-mais-pas-que pour trois jours de bacchanales éthyliques enfumées, rythmées par une palanquée de groupes de qualité. On y sera, et si vous y êtes aussi – les pass 3 jours sont sold-out mais il reste quelques Day tickets – on vous invite à ne pas rater les groupes ci-dessous (mais les autres sont très bien aussi !).

Vendredi
Entre la sortie de boulot et la route à se faire depuis on-ne-sait-où pour celles et ceux qui n’auront pas pu poser leur vendredi, difficile d’espérer pouvoir attraper les premiers groupes de l’affiche de cette première journée, qu’on qualifiera d’échauffement luxueux tant il y a déjà de quoi s’abimer la nuque. Néanmoins, on espère tout de même pouvoir voir les sympathiques darons d’ORANGE GOBLIN et WO FAT, les vétérans du rock psyché à la cool de DEAD MEADOW, les newcomers de Frayle, et, petite cerise sur le gâteau si on arrive suffisamment tôt, LETHVM, sorte de mini Amenra. Cela permettrait surtout d’ajouter une dose de violence salutaire à une première journée qui, en termes de line-up, a plutôt fait dans le mesuré et le easy-listening.

Samedi
Sans faire insulte à la programmation déjà solide du vendredi, on a un peu le sentiment que la machine se lancera réellement le samedi, avec une dose non-homéopathique de groupes d’exception. WIEGEDOOD pour commencer, sans doute le groupe le plus extrême de l’affiche, et un des plus talentueux également. MESSA ensuite, une des grosses révélations de ces derniers mois (car si Belfry était bon, Feast For Water est exceptionnel). On évitera soigneusement de rater le set de DOPETHRONE, une des plus belles machines à riffs de ces dernières années, et encore moins ceux de HIGH ON FIRE et de YOB, car peu de groupes bénéficient d’une telle cote d’amour au sein de la scène extrême, et peu de groupes le méritent autant. On citera également les intouchables papes du riff southern sludge / doomcore de NOLA, CROWBAR, et le black protéiforme des grands ENSLAVED.

Dimanche
Entouré d’un gros cercle rouge sera le set d’EAGLE TWIN, responsable d’un des albums de doom les plus profonds, mystiques et envoutants de ces dernières années, The Thundering Heard. Tout comme celui d’ANCESTORS, peu de groupes de cette édition possédant leur grâce naturelle. Il convient ensuite de rendre hommage au bel effort de l’orga consistant à donner une vraie place à la scène noise au sein de cette dernière journée, en promettant qu’on ira voir avec joie les trois groupes de cette obédience programmés le dimanche : WHORES., HEADS et SOFY MAJOR, avec une petite préférence pour les deux premiers. Dur de ne pas citer AMENRA, les voir jouer sur leurs terres étant un truc auquel on a fondamentalement envie d’assister. On reverra aussi ELDER avec plaisir, surtout vu la qualité de leur dernier né, Reflections of a Floating World. On finit ce petit tour des choses à voir avec ACID KING, toujours un événement.

Avec ça, vous savez à peu près tout sur ce qu’on a prévu de voir au Desertfest Belgium 2018. Et si on en a surement oublié, c’est qu’on s’est un peu autolimité de peur de finir par citer toute l’affiche. Vivement l’automne, vivement la Belgique, vivement Anvers : vivement le Desert.